Vidéo des conférences de l’assemblée publique citoyenne organisée par Montmagny en transition le 26 avril 2018

Segments :
Denise Laprise, mise en contexte de l’assemblée publique citoyenne 00:00

Marc Brullemans, conférencier du Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste 00:05:30

Carole Dupuis, conférencière et porte-parole et coordonnatrice du Regroupement Vigilance Hydrocarbures Québec (RVHQ) 00:28:15
Christian Simard, conférencier et directeur général de Nature Québec 00:51:50
Denise Laprise, mot de la fin 01:11:57

En première partie du vidéo, Marc Brullemans, biophysicien membre du Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste, fait la démonstration que le gaz naturel utilisé est un gaz de schiste inflammable, explosif, inodore, qui produit du méthane plus nocif que le carbone responsable des gaz à effet de serre. « Il reste 100 milliards de tonnes de carbone à émettre pour les générations à venir. Il n’y a pas de gain à utiliser le gaz naturel dans un contexte de lutte aux changements climatiques ».

Carole Dupuis, porte-parole du Regroupement vigilance hydrocarbures Québec, explique ensuite que les politiques énergétiques des gouvernements sont toutes orientées vers le développement des réseaux pétroliers et gaziers. 139 lobbyistes d’Énergir sont inscrits au registre des lobbyistes au Québec. Dans ce contexte, les cibles de réductions des gaz à effet de serre seront inatteignables. « Le gaz naturel n’est pas une énergie de transition, il faut aller dès maintenant vers les énergies renouvelables. Choisir le gaz naturel à Montmagny va vous faire payer deux fois la transition ».

Christian Simard, directeur général de Nature Québec, fait état de projets en biomasse forestière et d’études qui démontrent que l’aide accordée dans Bellechasse sur 10 ans pour le gaz naturel coûte 583 $/Tonne COalors que le coût par TCOen biomasse forestière est de seulement 72$. « Une source de chaleur de qualité, est-ce que ça justifie la construction d’un gazoduc subventionné ? Utiliser le Fonds vert pour construire des gazoducs au lieu de créer des énergies renouvelables et des économies d’énergie à l’échelle locale, on s’empêche de créer des emplois en forêt. Il faut choisir le développement local », dit-il.